De l’hôtellerie aux camps Roeland : le parcours de notre cuistot Luk


« Personnellement, je n’aime pas trop la nourriture épicée », confie Luk Wullaert, cuistot chez Roeland. « Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est préparer de bons petits plats pendant les camps. »
Depuis 2008, il régale nos papilles à Virton, Stenay, Gand, Bure, Bruges, Nieuwport, Poix-Saint-Hubert et Petite-Chapelle.
Luc a passé toute sa carrière derrière les fourneaux. D'abord pour une multinationale française du secteur hôtelier, ensuite comme gérant au sein d’une multinationale belge. Ensuite, il est devenu propriétaire d’un restaurant gastronomique, avant de finir par enseigner à l’école hôtelière Ter Duinen à Coxyde et Ter Groene Poorte à Bruges.
Un été dédié au plaisir de la cuisine
« En 2008, j’ai reçu un appel du responsable logistique de Roeland. Comment a-t-il eu mon numéro ? Aucune idée. Sûrement le bouche-à-oreille. Il voulait savoir si je voudrais bien venir cuisiner lors d’un camp. C’est comme ça que j’ai atterri à Poix-Saint-Hubert, pendant presque tout un été. Ensuite, on m'a demandé si je pouvais aussi cuisiner à Virton. Une expérience fantastique. L’équipe m’a immédiatement adopté, moi et mes talents en cuisine ! »
« Le premier été d’une longue série, riche en émotions. Depuis ce moment-là, je retrouve chaque année avec plaisir les fourneaux du camp, même pendant les courtes vacances scolaires. Pourquoi ? Parce qu’aider les autres fait partie de l’essence même du métier. Travailler dans l’hôtellerie, c’est avant tout se mettre au service des autres. »
Des journées bien remplies
« Au camp, je me lève vers 7h. Une demi-heure plus tard, j’aide l’équipe logistique à préparer le petit-déjeuner pour les participants et les moniteurs. À 8h30, je commence à préparer le repas de midi. Les participants et les moniteurs mangent vers 12h30, l’équipe logistique a généralement déjà pris son repas à ce moment-là. L’après-midi, on remet la cuisine en ordre. Vers 14h30, tout est prêt pour enchaîner avec le souper. Je m’y mets dès 17h, afin que le groupe puisse manger à 19h. À 21 heures, tout est rangé et déjà prêt pour le petit-déjeuner du lendemain. Vers 22h, je prépare un dernier snack pour les moniteurs. »
Repos et vélo
« J’essaie toujours de me coucher avant minuit. Comparé aux autres, je me sens encore jeune, mais je remarque quand même que l’âge commence à me rattraper. Mes jambes fatiguent plus vite. »
« La plupart du temps, j’ai quelques heures de libre dans l’après-midi. J’en profite pour regarder le Tour de France. Sans oublier de programmer une alarme pour le souper, car il m’arrive de m’endormir. »
Une équipe soudée par le respect
« Pourquoi je continue à partir en camp avec Roeland après toutes ces années ? J’ai le sentiment que nous sommes une seule grande et même équipe, que ce soit au siège ou sur le terrain. »
« Et puis, Roeland organise des formations intéressantes pour les bénévoles tout au long de l’année. C’est toujours un plaisir de retrouver des visages familiers — aussi bien au camp que lors de ces sessions de formation. La bonne ambiance est toujours au rendez-vous. »